Si vous êtes déjà en manque d' »Emily In Paris » en attendant une très probable saison 2, voici 5 conseils de séries du même créateur, Darren Star, à travers les générations…
La comédie romantique Emily In Paris est devenue en l’espace de quelques jours un petit phénomène sur Netflix à travers le monde. On la doit au scénariste et producteur Darren Star qui, du haut de ses 59 ans, n’en est pas à son coup d’essai ! C’est l’un des auteurs américains qui ne se rate presque jamais quand il créé une série. On lui doit quelques hits incontournables qui, chacun dans leur genre, ont fait date. Et on y retrouve à chaque fois sa patte : des personnages féminins forts, un ton souvent léger, décalé et bitchy, des accents queer et une capacité à faire bouger les lignes en jouant habilement avec les codes.
YOUNGER (TEVA)
Alors que Younger devrait s’achever en 2021 avec sa 7e saison, tous ceux qui sont tombés amoureux d’Emily In Paris devraient lui donner sa chance tant elles fonctionnent comme deux cousines pas si éloignées. Elles devaient d’ailleurs être programmées ensemble à l’origine. Le lieu de l’action change -New York d’un côté, Paris de l’autre- mais l’ambiance est à peu près la même, et on retrouve pas mal de correspondances entre les personnages.
Dans Younger, Liza Miller (Sutton Foster), une quadragénaire récemment divorcée, mère d’une jeune adolescente, est à la recherche d’un emploi, ce qui s’avère particulièrement difficile pour une femme de son âge. Un soir, Josh (Nico Tortorella), un jeune homme dans la vingtaine, la prend pour une fille de son âge et l’invite à boire un verre. Grâce aux conseils de sa meilleure amie Maggie, Liza décide alors de se faire passer pour une femme de 26 ans et parvient ainsi à se faire embaucher dans une grande maison d’édition new yorkaise qui veut davantage toucher les jeunes…
A la fois comédie romantique moderne et comédie de bureau, Younger est à peu près aussi invraisemblable qu’Emily In Paris, mais elle parvient à tenir sur la longueur, à rendre tous ses personnages ultra attachants, aussi clichés soient-ils au premier abord, et à offrir un divertissement rythmé devant lequel on se détend avec délection.
SEX & THE CITY (OCS)
Est-il bien nécessaire de présenter encore tant d’années après Sex & The City ? Si la série a forcément vieilli et ne paraît plus aussi moderne aujourd’hui qu’à l’époque de sa sortie dans les thèmes qu’elle aborde, sa vision de la femme et du romantisme et son terrible manque de diversité, elle n’en reste pas moins une des oeuvres les plus importantes des années 2000, qui a ouvert la voie à plus de personnages féminins forts, libres et inspirants à la télévision.
On retrouve bien le style de Darren Star, avec ses héroïnes lookées, qui ne mâchent pas leurs mots, qui osent tout, et qui ne manquent pas ni d’esprit ni de répondant. A cela s’ajoute une collection de pratiques sexuelles rarement mises en scène jusque là sur le petit écran, avec une touche de vulgarité mais surtout beaucoup de liberté. Comme dans Emily In Paris, l’aspect « travail », surtout pour le personnage de Carrie Bradshaw, relève plus du fantasme que d’une réalité mais c’est aussi ce qui fait leur charme, ici un peu désuet. Cerise sur le gâteau : le double épisode final se déroule… à Paris ! Et si les clichés vous ont dérangé dans la dernier née du créateur, attendez de voir ce qu’il nous avait offert à l’époque…
BEVERLY HILLS (AB1)
L’une des premières séries ado à avoir rencontré un succès aussi vaste de par leur monde vient bien de Darren Star ! Il n’a écrit que 11 épisodes sur les 292 que la série originale a compté, mais sans lui elle n’aurait pas existé. C’était d’ailleurs sa toute première création. Beverly Hills racontait avec beaucoup de premier degré la vie d’un groupe de lycéens riches qui doivent jongler entre amitié, amour, crises et drames, avant d’accéder à l’université puis d’entrer dans la vie adulte. Avec des coulisses aussi mouvementés que ce qui se passait devant la caméra, le producteur a fait le max d’anecdotes qui lui ont servi plus tard…
MELROSE PLACE (MYTF1)
Petite soeur de Beverly Hills plus adulte, plus second degré et carrément plus frappée, Melrose Place a marqué toute une génération grâce à ses personnages over the top, en particulier sa collection de garces. Amanda Woodward (Heather Locklear), Kimberly Shaw (Marcia Cross), Sydney Andrews (Laura Leighton)… toutes plus iconiques les unes que les autres ! Un grand n’importe quoi parfaitement assumé, qui en a fait LE soap ultime, souvent copié, jamais égalé. Les répliques et les piques bien senties fonctionnent toujours deux décennies plus tard.
GROSSE POINTE
Petit bijou parodique très avant-gardiste, Grosse Pointe est difficilement trouvable aujourd’hui et n’a duré qu’une saison, mais elle ne mérite pas de tomber dans l’oubli tant elle était pertinente et drôle. Sur le tournage de Grosse Pointe, l’envers du décor est plus mouvementé que le scénario de la série. Les coulisses de ce soap pour les jeunes révèle les rivalités entre les acteurs, ainsi que leurs caprices et les moyens employés par la production pour booster l’audience ou éviter les dérapages sur le plateau. Darren Star a ainsi pu puiser dans 10 ans de Beverly Hills pour confectionner ce show irrévérencieux où toutes ressemblances avec des personnes réelles n’étaient clairement pas fortuites !
Qui sont les comédiens français dans Emily In Paris ?