Sept soldats maliens ont été tués samedi dans deux attaques séparées au Mali, pays du Sahel en proie aux violences jihadistes, a annoncé l’armée. Cinq militaires circulant dans un véhicule ont tous été tués en début d’après-midi lorsque celui-ci a heurté une mine artisanale près de Ségou, à environ 200 km au nord-est de Bamako, explique l’armée dans un communiqué.
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«Le ratissage de la zone de l’incident a permis l’interpellation de deux suspects, immédiatement mis à la disposition de la gendarmerie», selon le communiqué.
En fin de matinée, deux militaires avaient péri dans une embuscade ayant fait également trois blessés près de Mourdiah, à environ 200 km au nord de la capitale, indique l’armée qui précise que le bilan de cette embuscade est provisoire.
Malgré les interventions de la force française Barkhane, de l’ONU et d’une force conjointe de cinq pays sahéliens, le Mali est le théâtre depuis 2012 de violences jihadistes, auxquelles se mêlent des conflits intercommunautaires meurtriers,
Partis du nord du pays, les violences se sont propagées au centre du pays, notamment depuis l’apparition en 2015 d’un groupe jihadiste dirigé par le prédicateur peul Amadou Koufa, mais aussi au Burkina Faso et au Niger voisins.