La nouvelle plateforme nationale de calcul quantique s’inscrit dans la stratégie nationale lancée par le président de la République le 21 janvier 2021 pour l’indépendance et la supériorité stratégiques de la France.
Cette stratégie bénéficie de 1,8 milliard d’euros, dont 1 milliard financé par l’État, notamment via le Programme d’investissements d’avenir (PIA), pour le développement des technologies quantiques sur la période 2021-2025. Elle a pour objectif de créer 16 000 emplois d’ici à 2030.
Le calcul quantique s’appuie sur des propriétés de la matière qui n’existent qu’à l’échelle de l’infiniment petit.
À pleine maturité, il permettra d’effectuer des calculs jusqu’à 1 milliard de fois plus vite qu’une technologie de calcul classique, ce qui ouvre la voie à la résolution de problèmes actuellement non solubles dans un temps humain.
Des avancées technologiques décisives
Dans les deux prochaines décennies, le quantique enclenchera des révolutions technologiques et des avancées dans de nombreux secteurs d’importance vitale, tant dans le domaine civil que militaire, par exemple pour :
- l’observation de la Terre et l’anticipation des catastrophes naturelles ;
- la modélisation d’un agent infectieux et pour de remèdes médicaux adaptés ;
- une meilleure compréhension de la photosynthèse afin de mieux capturer l’énergie solaire et capter le CO2 atmosphérique.
Avec un premier investissement de 70 M€ pour un objectif total de 170 M€, cette plateforme interconnectera systèmes classiques et ordinateurs quantiques. Ces moyens seront à disposition des laboratoires, des entreprises innovantes et des industriels pour qu’ils développent de nouveaux cas d’usages. Soutenue par l’INRIA, la plateforme sera hébergée au très grand centre de calcul implanté au CEA DAM du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA).
Cédric O, secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques (décembre 2021)