Les plus épatantes expos du moment à voir en galeries à Paris


Suivez le guide ! Dans le Marais, où l’on trouve nombre de galeries d’art à Paris, poussez la porte du bel espace de Pierre-Alain Challier pour admirer une série récente pleine de naturel. Changement de décor avec le duo de street artistes Monkeybird à voir chez H Gallery, rue Chapon…

À Saint-Germain-des-Prés, avant ou après avoir vu les derniers lauréats de l’École nationale des beaux-arts, laissez-vous porter rue de Seine jusqu’à la galerie Zidoun-Bossuyt pour contempler la peinture chargée de symboles ancestraux du Nigérian Awodiya Toluwani. Autant de découvertes qu’on vous recommande chaudement pour ce mois de février !

1. La nature selon Stéphane Erouane Dumas chez Pierre-Alain Challier

 

Stéphane Erouane Dumas, N°2  Grande Forêt Enchantée

Stéphane Erouane Dumas, N°2 Grande Forêt Enchantée, 2022

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huile sur toile • 200 × 270 cm

Une œuvre contemplative qui trace un sillage d’émotions. La galerie Pierre-Alain Challier, qui défend des artistes comme Nils-Udo ou des créateurs tel Hubert Le Gall, met à l’honneur « Septentrion », une série inédite de Stéphane Erouane Dumas (né en 1958), poète du minéral et du végétal, avec une cinquantaine d’œuvres, des huiles sur toile et sur papier, ainsi qu’une douzaine de sculptures. Pour Stéphane Erouane Dumas, diplômé des Arts Déco en 1984 et exposé depuis dans le monde entier, la nature est « plastiquement passionnante ». C’est sur la côte d’Albâtre, à Varengeville-sur-Mer, en Normandie qu’il puise son inspiration :« Depuis plusieurs années, je multiplie les représentations de bouleaux. Je discerne dans leur écorce une esthétique minérale proche de celle des falaises : un blanc crayeux parsemé de taches noires analogues aux nodules de silex ancrés dans la roche », déclare-t-il. Pour le spectateur, c’est une véritable respiration. M.B.

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Stéphane Erouane Dumas – Septentrion

Du 8 février 2024 au 30 mars 2024

www.pacea.fr

2. Le street art en mode cathédrale de Monkeybird chez H Gallery

Monkeybird, Le Présage (détail)

Monkeybird, Le Présage (détail)

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pochoir, peinture aérosol et acrylique sur bois • 96,5 × 145,5 cm

De l’art urbain aux cathédrales… Le duo Monkeybird, né en 2012 de l’association de deux jeunes artistes français originaires de Bordeaux et qui s’est fait connaître avec des œuvres murales aux thèmes animaliers et à messages humanistes, expose ses derniers travaux chez H Gallery. La toile, très peu pour eux ! Outre de nouvelles peintures et pochoirs sur bois ultra détaillés, Monkeybird s’est lancé dans la création de vitraux en s’initiant à ses techniques traditionnelles. « À travers nos créations, nous explorons les cycles entre jour et nuit, lumière et obscurité, mettant en avant leur complémentarité. Notre monde semble parfois baigné dans l’obscurité et nous reconnaissons la nécessité de nous nourrir régulièrement de cette lumière. » Intitulé « Equinoxes », l’accrochage est une épiphanie ! M.B.

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Monkeybird – Equinoxes

Du 1 février 2024 au 9 mars 2024

3. De la céramique à la folie dans une nouvelle galerie

Vue de l’exposition « Ouverture ! »

Vue de l’exposition « Ouverture ! », 2024

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Courtesy galerie Daguet-Bresson, Paris

La céramique a le vent en poupe. En ouvrant sa galerie avec une exposition de 17 céramistes des quatre coins du monde, Florian Daguet-Bresson tape donc pile dans la tendance ! On y découvre des univers foisonnants, des créatures poétiques de la Française Saraï Delfendahl (exposée également à la Halle Saint-Pierre) aux strates géologiques du Coréen Jongjin Park en passant par les coraux fantastiques de Claire Lindner… La galerie Daguet-Bresson dévoile des talents divers et variés. Longtemps marginalisé, l’art de la céramique y retrouve enfin la lumière avec une programmation aussi prometteuse que généreuse.  M. M-D.  

4. Awodiya Toluwani, miroir de l’âme urbaine

Awodiya Toluwani, Dawn Set

Awodiya Toluwani, Dawn Set, 2023

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acrylique sur toile texturée • 122 × 183,5 cm • Courtesy galerie Zidoun-Bossuyt, Paris

Avec ses motifs africains et marques tribales hérités de l’esclavage en surimpression de la toile, Awodiya Toluwani (né en 1994) surprend. Prenez Les Villes invisibles (1972), roman phare d’Italo Calvino, et Makoko, bidonville flottant dans la capitale nigériane, vous obtiendrez la poésie picturale de son exposition intitulée « Mirrored City » (« ville en miroir »). À la galerie Zidoun-Bossuyt, l’accrochage révèle deux lectures complémentaires contées par l’artiste nigérian de main de maître. Mêlant un style photographique à la Kehinde Wiley au symbolisme hérité des motifs africains, la peinture de Toluwani nous entraîne dans les profondeurs d’un lagon sur pilotis. M. M-D.  

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Awodiya Tolowani : Mirrored City

Du 8 février 2024 au 16 mars 2024

zidoun-bossuyt.com

5. La nuit à la lumière des chambres noires à la galerie XII

Sabatina Leccia, Traverser la nuit

Sabatina Leccia, Traverser la nuit, 2022

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Tirage pigmentaire sur papier Hahnemühle perforé à l’aiguille • © Sabatina Leccia

« Il y a un instant où la nuit se fait voir à la lumière. » Inspirés par les mots de Paul Valéry, les huit artistes repérés par la galerie XII composent un récit photographique qui plonge au cœur de la nuit et de l’obscurité, révélée à la lueur de leur chambre noire. Dans cet accrochage faisant la part belle à la poésie, Fabien Ducrot croise l’archive et l’IA pour créer des tirages hybrides, Charlotte Mano explore l’environnement avec une grande sensibilité… Les matériaux se confondent chez Didier Juteau tandis que Alexandre Aldavert et Sabatina Leccia y introduisent l’écriture ou la broderie. C’est dans l’obscure clarté que naissent les étoiles… M.B.

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« Il y a un instant où la nuit se fait voir à la lumière » – Exposition collective

Du 2 février 2024 au 13 avril 2024





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