EXCLUSIF – Dans un entretien au Figaro, Pierre Éric Pommellet, assure que le matin même du jour de la dénonciation du contrat, le gouvernement australien «avait accepté l’offre de Naval Group qui aurait permis d’engager une nouvelle phase du programme».
Le 15 septembre à 23 heures, Joe Biden a annoncé à la surprise générale la conclusion d’Aukus, un pacte de sécurité dans la zone indo-pacifique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Ce partenariat a pour conséquence la résiliation d’un contrat record portant sur une commande de 12 sous-marins, signé avec le français Naval Group. Son PDG, Pierre Éric Pommellet, s’explique en exclusivité dans Le Figaro.
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LE FIGARO. – Quand avez-vous été informé de la décision de l’Australie ?
Pierre Éric POMMELLET. – Mercredi 15 septembre, nous avons reçu un coup de téléphone du ministère australien de la défense, qui nous a demandé de participer à une audioconférence à 13h30. C’est au cours de cette réunion que le ministère nous a informés de la résiliation pour convenance du contrat.
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Cette décision vous a-t-elle surpris ?
Oui. Nous étions sous le choc. Cette décision nous a été annoncée sans aucun préavis, avec une brutalité inouïe. D’autant que tous les voyants étaient au vert. Le matin
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