L’obtention d’un visa de travail ou d’une «green card» relève toutefois encore du parcours du combattant.
De New York
«L’Amérique est de retour» , martèle Joe Biden depuis son arrivée à la Maison-Blanche. Cette promesse vaut aussi désormais pour les touristes, de France et du reste de l’Union européenne, orphelins de New York et des grands espaces depuis mars 2020 et enfin autorisés à passer les douanes américaines, munis d’un passe sanitaire en bonne et due forme. Mais ces retrouvailles dissimulent un vieux contentieux transatlantique, aggravé par la pandémie de Covid-19: la délivrance malaisée de visas de travail et de «green cards».
À lire aussiL’Eurovision s’exporte aux États-Unis, première version américaine annoncée pour 2022
L’exode du printemps 2020 a saigné à blanc la communauté française aux États-Unis. L’état de siège décrété dans les grandes villes, la fréquence terrifiante des sirènes d’ambulances, la fuite éperdue vers les campagnes de leurs amis américains avaient incité nombre d’expatriés à prendre la poudre d’escampette, en profitant du pont aérien déployé par Air France. Combien sont partis? Combien sont revenus, vingt mois plus tard? Les chiffres sont rares, beaucoup d’expatriés