RÉCIT – Après sept semaines de progression fulgurante, l’essayiste atteint les extrémités de sa «non-candidature».
Du meeting de campagne présidentielle, il ne manque rien. Sinon un candidat déclaré. Alors, sur l’estrade du gymnase de Charvieu-Chavagneux, en Isère, le maire Les Républicains de la ville, Gérard Dézempte, tente sa chance: «Cher Éric Zemmour, puisque nous sommes entre amis, peut-être pourriez-vous nous dire que vous êtes bien candidat à l’élection présidentielle?» L’essayiste répond d’un sourire. Malgré les «Zemmour président» placardés sur les murs, repris en chœur par les quelque 2000 supporteurs sur place, ce ne sera pas pour cette fois. Et pourtant.
Dans l’entourage de l’essayiste beaucoup conviennent que l’auteur de La France n’a pas dit son dernier motest arrivé au bout de cette première séquence. Qu’il est désormais temps de sauter le pas. Après sept semaines de précampagne, grimée en tournée de promotion de son dernier livre, où Éric Zemmour aura réussi à défier tous les pronostics. Y compris les siens.
En moins de deux mois, l’ancien chroniqueur du Figaro a enregistré une progression