ANALYSE – Les données relevées par Fig Data et deux études, une de l’Ifop et l’autre de la Fondation Jean-Jaurès, permettent d’établir la provenance des intentions de vote en faveur de l’essayiste.
Nouveau venu dans le paysage politique, Éric Zemmour perturbe la donne de la prochaine élection présidentielle. Mesuré autour de 5% dans des sondages parus avant l’été, il est aujourd’hui donné à 16% selon les dernières enquêtes Ifop-Le Figaro et Ipsos-Le Monde. D’où viennent ces électeurs?
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Deux enquêtes tentent de répondre et de préciser la sociologie du zemmourisme. L’une, rédigée par François Kraus, directeur du pôle politique-actualités de l’Ifop (1), l’autre par Antoine Bristielle et Tristan Guerra, directeur et membre de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès (2). Enfin, le service Fig Data a travaillé sur les variations relevées dans les sondages de l’Ifop selon que l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot est présent ou non sur la ligne de départ.
● Marine Le Pen, victime principale, mais pas unique
Avec un Éric Zemmour mesuré à 16%, l’ensemble des autres candidats ont perdu mécaniquement un total cumulé équivalent, sans que l’on puisse pour autant parler