
REPORTAGE – Le nouveau sous-marin nucléaire d’attaque sera admis au service actif dans les prochains mois.
De notre envoyé spécial à Toulon
Le Suffren revient de l’équateur. Depuis le quai de la base navale de Toulon, on distingue sous la surface de l’eau la boue – en réalité des algues et des micro-organismes – qui colle encore aux parois de la coque. Elle témoigne du voyage. Depuis un an et sa «réception» par la marine, le nouveau sous-marin nucléaire d’attaque enchaîne les tests et les essais: tir d’arme, discrétion acoustique, escale dans un port Otan… Pour son premier déploiement, de juillet à début octobre, le SNA a «éprouvé son endurance en eaux chaudes et sa capacité à durer à la mer», explique le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna d’Istria, commandant de l’escadrille des SNA.
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Pouvoir naviguer longtemps dans une mer chaude n’a rien d’anecdotique. «Le sous-marin a besoin d’être constamment réfrigéré », poursuit l’officier. La température a une incidence sur le fonctionnement du réacteur nucléaire, la vie à bord ou la conservation des denrées alimentaires: «La limite d’endurance d’un
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