LA VÉRIFICATION – Les propos de Mgr Éric de Moulins-Beaufort sur le secret de la confession font polémique. Mais que dit le droit français à ce sujet ?
LA QUESTION – Interrogé sur France Info au lendemain de la remise du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, était interrogé en particulier sur le secret de la confession. «Vous dites que le secret de la confession est plus fort que les lois de la République?» lui a demandé le journaliste Marc Fauvelle, en référence à l’une des propositions du rapport de la CIASE, préconisant que le secret de la confession puisse être levé «en cas d’abus sexuels sur des mineurs ou sur des personnes vulnérables». À quoi le prélat a répondu : «Le secret de la confession s’impose à nous et il s’imposera…» Le journaliste l’a alors relancé : «Il est plus fort que les lois de la République ?», et l’évêque a repris : «En ce sens-là, il est plus fort que les lois de la République parce qu’il ouvre un espace de parole libre qui se fait devant Dieu».
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