« Une monnaie digne de ce nom doit être une réserve de valeur. Le dollar n’en est pas une. L’euro non plus, puisque sa quantité augmente bien plus rapidement que le PIB. Le nombre d’euros en circulation croît ainsi de 5 % par an et considérant que nous sommes loin d’afficher 5 % de croissance, il en résulte mécaniquement de l’inflation. Pour le dire plus simplement, la monnaie vaut de moins en moins. Son pouvoir d’achat diminue et l’épargne est spoliée…
Il est également appréciable qu’une monnaie puisse permettre des paiements anonymes ET sans permission. Ce dernier attribut ( »permissionless » en anglais) et l’une des qualités remarquables du Bitcoin dont on ne parle pas assez. Probablement parce que, somme toute, les banques nous interdisent rarement de transférer notre argent (encore que…). Est-ce que cela sera toujours vrai pour tout le monde ? Soyons clair, ce n’est déjà plus le cas et les Russes ou les Iraniens ne diront pas le contraire…
Dans cet article, nous allons parler de l’extraterritorialité du dollar, ou quand la monnaie devient une arme pour faire chanter les nations…«
Article de Nicolas Teterel à lire sur thecointribune.com