Après sa déclaration spontanée, Bernard Cazeneuve répond aux questions des juges. L’une concerne le suivi de Samy Amimour et Ismaël Omar Mostefaï, deux membres du commando du 13-Novembre. «Je me suis interrogé sur la manière dont les profils avaient été suivis», reconnaît-il, évoquant «une course contre la montre.»
Le premier avait été auditionné par les services de renseignement en 2012, puis judiciarisé, pourtant, il a pu partir en Syrie en septembre 2013. «Comment a-t-il pu partir alors qu’il était sous contrôle judiciaire ?», s’interroge une juge assesseure. «Il n’avait pas pointé à son contrôle judiciaire a dit la commission parlementaire publiquement. Mais moi mes services ne m’ont pas dit cela, on ne m’a pas rapporté de violation du contrôle judiciaire. Mais je ne suis pas en situation de vérifier ces informations», répond-il, perplexe. Il ajoute que les informations émanant des renseignements étaient difficiles à obtenir lorsque la personne était judiciarisée.
Le premier avait été auditionné par les services de renseignement en 2012, puis judiciarisé, pourtant, il a pu partir en Syrie en septembre 2013. «Comment a-t-il pu partir alors qu’il était sous contrôle judiciaire ?», s’interroge une juge assesseure. «Il n’avait pas pointé à son contrôle judiciaire a dit la commission parlementaire publiquement. Mais moi mes services ne m’ont pas dit cela, on ne m’a pas rapporté de violation du contrôle judiciaire. Mais je ne suis pas en situation de vérifier ces informations», répond-il, perplexe. Il ajoute que les informations émanant des renseignements étaient difficiles à obtenir lorsque la personne était judiciarisée.
Pour le second terroriste, Mostefaï «a été signalé au service de renseignements en 2009 pour avoir fréquenté une mosquée salafiste à Chartes, puis n’a pas fait l’objet d’investigation supplémentaire car il n’a pas été signalé comme un velléitaire de départ sur zone», constate l’ancien ministre de l’Intérieur. «C’est au moment où il part qu’on découvre qu’il est radicalisé.»
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