Le constat
Dans le cadre de l’Agenda rural et du déploiement de la police de sécurité du quotidien, de nouvelles mesures en faveur de la sécurité des habitants des territoires ruraux ont été déployées.
Ainsi, les dispositifs de prévention à l’égard des publics vulnérables et spécifiques ont été renforcés, en particulier à destination des agriculteurs. En effet, entre 2018 et 2019, on observe une hausse de 23% des destructions et dégradations sur les exploitations agricoles.
Les mesures
- Le ministre de l’Intérieur a signé, le 13 décembre 2019, une convention avec la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs pour mieux prévenir les incidents qui touchent ces exploitations et prioriser l’intervention au profit des agriculteurs confrontés à des infractions violentes.
- La cellule nationale de renseignement et d’enquête « DEMETER », créée début octobre 2019 par la gendarmerie, a vocation à analyser les faits à l’échelle nationale, à réaliser des rapprochements judiciaires, à approfondir la connaissance des groupuscules extrémistes à l’origine d’atteintes à la filière agricole et à formuler des propositions d’actions coordonnées.
- Parce que chacun peut être acteur de la sécurité, la gendarmerie a encouragé la signature de conventions partenariales avec les élus et les habitants des communes, les bailleurs, les sociétés de transports, les chasseurs ou les agriculteurs. À ce jour, 5 699 communes sont engagées dans des conventions de participation citoyenne.
- En outre, des dispositifs d’appui interdépartementaux vont permettre aux gendarmes de s’affranchir des limites administratives, afin de mieux répondre aux sollicitations de la population. Actuellement 227 brigades sont concernées pour 44 départements limitrophes.
Enfin, pour simplifier les démarches de nos concitoyens, la gendarmerie propose un service numérique ouvert à tous : la brigade numérique accessible en ligne 24h/24.