ANALYSE – Sa proposition d’une primaire à gauche a fait un flop. La candidate PS à la présidentielle paie quatre erreurs.
La candidate socialiste? Ce sont encore les deux derniers finalistes socialistes qui la flinguent la plus cruellement. François Hollande en prévenant que la mise en place d’une primaire «ne s’improvisait pas» puis Ségolène Royal, en ironisant sur son «rétropédalage» et en la sommant de se retirer au profit, au choix, de Jean-Luc Mélenchon ou de Yannick Jadot. Au lendemain de son appel à une incarnation unique de la gauche, Anne Hidalgo se retrouve plus affaiblie et plus isolée à la fois.
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Sur le papier, l’offre de la maire de Paris est loin d’être incongrue. La pluralité des candidatures n’est pas en soi le problème: la gauche a su gagner la présidentielle en 1981 avec quatre prétendants (sans compter l’extrême gauche) et n’a même pas réussi à se qualifier au second tour avec deux représentants seulement (Mélenchon et Hamon) en 2017. Mais avec un total cumulé plafonnant à 25 % dans les sondages, c’est un fait que la dispersion est cette fois suicidaire.
Pourtant, l’appel d’Hidalgo a fait un…