Communiqué de presse, le 23 mai 2023 – S’imaginer sur un tapis rouge devant le théâtre, descendre d’une limousine, traverser le hall d’entrée d’un salon élégant et siroter un grand verre de champagne, c’est ce qui se passe dans l’imaginaire d’une femme portant la Prima Linea de Patrizia Fiandrini.
Des tissus savamment enroulés autour du corps du porteur aux lignes douces et parfois provocantes, jamais vulgaires, des couleurs harmonieuses avec le style de la tenue que le mannequin officiel de la marque, Eleonora Cuccu, porte pour la cinquième collection consécutive (à partir de la Daily Collection de 2021 ) caractérisent la Gem Collection, la collection 2023/24 lancée dans la magnifique et historique Villa Taticchi, à la périphérie de Pérouse, à quelques kilomètres de l’entreprise de la marque.
L’histoire de Patrizia Fiandrini a été racontée à plusieurs reprises au cours des différentes représentations mais peut-être découvrons-nous aujourd’hui qu’un aspect de la créatrice ne s’est pas encore exprimé de la bonne manière : l’obstination.
L’entêtement, dans le meilleur sens du terme, est l’indépendance absolue et l’individualité que Patrizia Fiandrini reconfirme dans chacune de ses propositions.
Autonome à toutes les étapes de la production, de la créativité au produit, absolument fait main, assistée de sa sœur Paola, élément clé déjà dans l’activité historique de la façon, la Maison exprime une saveur artisanale qui fait de la recherche et du développement le moteur de la Marque.
La haute couture n’est pas un simple concept résumé en “deux mots” mais la substance d’un “protocole” qui ne laisse aucune place aux compromis d’aucune sorte et dont le résultat est totalement imputable à ceux qui y travaillent.
En parlant à ceux qui fréquentent et connaissent bien le créateur, Patrizia Fiandrini rappelle (à sa manière) le souvenir d’Hubert de Givenchy qui a fondé sa propre entreprise en 1952 et l’a dirigée personnellement pendant 40 ans, visant une élégance jamais banale et une continuité recherche de nouveaux tissus et contaminations intéressantes.
D’autres fois, loin du marché mondial, des années où il n’était pas possible de créer à partir de rien et de faire la différence, parfois (trop souvent peut-être), uniquement grâce à des budgets impressionnants.
Une période où la substance représentait la seule ligne de partage entre la substance et la fumée, l’âme et la dévalorisation.
Comme à l’accoutumée, le Studio Del Vecchio a confié le tournage, la vidéo et la post-production à Federico Mancuso, le maquillage et la coiffure à Tony Prosia et la conception sonore à Aldo Azzaro.
Depuis l’essor de la marque dans le domaine, Modamica di Vimodrone a exposé quelques pièces des nouvelles collections, privilégiant les personnalisations (de concert avec la Maison) à la demande de ses clients.