DÉCRYPTAGE – Déjà majoritaire à Londres, il fait peser un risque sérieux sur le système de soins en France.
La question est sur toutes les lèvres depuis la découverte, fin novembre, du désormais célèbre Omicron: ce nouveau variant est-il plus «dangereux» que ceux que l’on a connus jusque-là? L’enjeu est de taille, car au vu de sa vitesse de progression inédite – un doublement des cas a été observé tous les 3-4 jours lors de la flambée sud-africaine – les conséquences sanitaires pourraient être cataclysmiques.
Les données commencent à parler, principalement en provenance de la région de Gauteng en Afrique du Sud, épicentre de l’épidémie, et du Royaume-Uni, pays européen où le variant circule le plus. C’est dans la patrie de Nelson Mandela que l’on bénéficie du meilleur recul puisque les premiers cas mondiaux d’Omicron y ont été identifiés fin novembre. Trois semaines après le début de la vague, et alors que le pic épidémique local semble être dépassé, la mortalité est restée basse, la durée moyenne de séjour à l’hôpital s’est raccourcie de plusieurs jours, et moins de malades ont dû être admis…