Mardi 26 octobre au soir, les fonctionnaires ont été attirés dans un guet-apens sur le chantier de l’école en construction.
Une vingtaine d’individus ont attaqué des policiers et des pompiers mardi 26 octobre au soir, après avoir incendié un véhicule sur le chantier de la nouvelle école Samuel-Paty, selon le quotidien Midi Libre .
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«Ce mardi soir, un équipage de la BAC a été pris à partie par des individus à La Devèze, a confirmé le commissaire de Béziers, Éric Hermenier. Il n’y a que des dégâts matériels sur le véhicule. C’est le plus important, mais cela nous oblige à être encore plus vigilants pour les jours qui viennent et notamment les festivités d’Halloween. Pour l’heure nous n’avons aucune piste, mais une enquête est ouverte sous l’autorité du parquet.»
Tout a commencé par l’incendie d’un véhicule de chantier qui a suscité une intervention des pompiers. Les fonctionnaires sont alors tombés dans un guet-apens : une vingtaine de personnes cagoulées les attendaient pour les caillasser. Quand un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) est intervenu en renforts, ce sont eux qui ont été pris pour cible.
«C’est tout simplement inadmissible, insupportable, inacceptable, a réagi Robert Ménard, le maire de Béziers, dans les pages de Midi Libre. Nous n’acceptons pas qu’hier une école ait été détruite par un incendie et nous n’acceptons pas aujourd’hui qu’une autre est la cible d’imbéciles. Ils touchent encore une fois un symbole de la République. Ils n’ont toujours pas compris qu’en s’en prenant à une école c’est à leur frère ou leur sœur qu’ils s’en prennent. Je ne peux accepter pareille situation.»