Sous les toits de Paris, un matin de mai. Il fait très beau, la lumière est claire et intense… Pourtant, Valentin Ranger (né en 1992) le confie d’emblée : il préfère travailler dans le noir complet, de jour comme de nuit. D’ailleurs, il a eu récemment un problème de volets bloqués, qui n’a fait que le plonger dans cette obscurité adolescente qu’il chérie tant. Dans son atelier, petite pièce boisée d’un immeuble du 12e arrondissement, les murs sont couverts de post-its, d’indications écrites à la va-vite, de dessins où apparaissent toutes sortes de personnages et de motifs organiques, de reproductions de peintures de Francis Bacon… Pour tout meuble, il n’y a qu’une table, sur laquelle traînent un ordinateur et un pot à crayons. Minimaliste dans son arrangement, le lieu ne dévoile qu’en partie les mondes qui habitent – ou plutôt hantent – Valentin Ranger, jeune homme venu à l’art (un peu) sur le tard.
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