Selon la candidate, en lice pour le second tour du congrès des Républicains, le meeting du 11 décembre pourrait également être remis en cause.
La prétendante pense déjà à l’étape d’après. Qualifiée pour le second tour du congrès des Républicains face à Éric Ciotti, Valérie Pécresse sera fixée ce samedi 4 décembre sur son sort et saura si oui ou non, elle portera les couleurs de sa famille politique pour la présidentielle. En attendant, la candidate s’inquiète de la dégradation de la situation sanitaire et anticipe la suite de la campagne.
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Il s’agira probablement de s’adapter à un contexte sanitaire inquiétant. Entre la propagation de la cinquième vague et l’arrivée en France du variant Omicron, les candidats en lice pour 2022 s’attendent d’ores et déjà à devoir adapter leurs événements. Pour Valérie Pécresse, invitée sur le plateau de BFMTV jeudi soir, il n’est ainsi «pas question de faire de meeting sans passe sanitaire».
«Ca dépendra de la situation sanitaire»
Malgré la volonté de la présidente d’Île-de-France, conditionner l’accès à une réunion publique au passe ne devrait toutefois pas lui être possible. Dans une décision du 9 novembre, le Conseil constitutionnel a en effet rappelé que le document ne peut être exigé «pour l’accès aux bureaux de vote ou à des réunions et activités politiques», dans un souci de préservation de la vie démocratique.
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Valérie Pécresse s’appuiera en tout cas sur les conseils de Philippe Juvin,médecin et ancien concurrent ayant assuré son ralliement dans l’entre-deux-tours. La candidate assure également qu’elle surveillera «avec beaucoup d’attention l’évolution de la crise Covid». À tel point que le meeting des Républicains, prévu le 11 décembre et censé lancer officiellement leur campagne, pourrait être remis en cause.
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«Ca dépendra de la situation sanitaire», a répété l’élue, précisant que des décisions seront prises «dans les heures qui viennent» pour savoir «commet nous organisons, ou pas, le meeting du 11 décembre». Avec une boussole : ne «jamais» mettre «la santé des Français en danger».
Alors qu’un grand rassemblement est également prévu ce dimanche 5 décembre à La Défense autour de Jean-Luc Mélenchon, le chef de file des Insoumis a lui aussi appelé à la responsabilité. Pas d’annulation ou d’obligation du passe sanitaire – «c’est interdit et c’est illégal de le réclamer», a-t-il rappelé -, mais une recommandation «à tout le monde d’amener son masque, de respecter les gestes barrières». «C’est pas un si gros effort (…), c’est le minimum de discipline», a fait valoir le candidat.
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