Les prix du blé étaient en baisse jeudi en milieu de journée sur le marché européen, dans un contexte de volatilité classique en cette période de fêtes de fin d’année et de clôtures de position de la part des financiers.
L’Algérie « semble vouloir bouder l’origine France, malgré sa compétitivité, essentiellement pour des raisons géopolitiques », relève le cabinet Agritel.
Ce pays a acheté « probablement » environ 700 000 tonnes de blé meunier mercredi à des prix compris entre 372 et 376 dollars la tonne, « avec des origines allant de l’Allemagne à la Baltique, en passant par le bassin de la Mer Noire », selon Agritel qui ajoute que l’Argentine pourrait également avoir été pour partie retenue.
Sur le marché américain, les cours du blé à Chicago ont terminé en très net repli mercredi soir notamment en raison d’un « manque de compétitivité des origines américaines sur la scène internationale », note le cabinet. « La récolte australienne progresse avec une amélioration de la météo ce qui conduira inévitablement à avoir un concurrent de taille avec ce pays ».
En Russie les anticipations sur le volume de blé qui pourrait faire l’objet de quotas à l’export à compter du 15 février « vont bon train, s’affichant entre 8 et 9 millions de tonnes ».
Les taxes à l’export s’affichent depuis mercredi à un niveau record de 91 dollars la tonne.
Vers 13h15 (12h15 GMT) jeudi sur Euronext, le prix du blé tendre baissait de 1,50 euro à 274,25 euros la tonne sur l’échéance de mars et de 1,75 euro sur celle de mai à 271,75 euros la tonne, pour environ 13 400 lots échangés.
Le maïs évoluait peu, cédant 50 centimes d’euro à 242,25 euros la tonne sur l’échéance de janvier mais grappillant 50 centimes à 241 euros la tonne sur celle de mars, pour quelque 800 lots échangés.