REPORTAGE – Réuni sous la bannière #BalanceTonBar, un collectif appelle les Bruxellois à protester contre les agressions sexuelles subies par des clientes droguées au GHB.
Correspondante à Bruxelles
Les bars et les boîtes de nuit de Bruxelles seront-ils désertés ce vendredi soir? Un appel au boycott a, en tout cas, été lancé pour protester contre les agressions sexuelles subies par des clientes droguées au GHB dans certains établissements. Les Bruxellois sont appelés à se retrouver dans le centre de la ville pour manifester leur soutien aux victimes. «Toucher à leur précieux porte-monnaie» est la seule façon de faire bouger les patrons des établissements de nuit, estime l’Union féministe inclusive et autogérée (Ufia), le collectif qui pilote l’initiative. Pour l’occasion, le hashtag #NightLifeBlackout a été créé. Cette organisation invite aussi les 19 bourgmestres de Bruxelles à en finir avec «les pansements ponctuels» et à prendre des mesures fermes, notamment «identifier, ficher et sanctionner systématiquement les établissements et les membres du personnel problématiques» ou encore «inverser les charges de la responsabilité, de la culpabilité et de la preuve