«93% des licences ont été obtenues», indique Clément Beaune


Environ «60 licences» restent à obtenir, selon le secrétaire d’État aux Affaires européennes, invité ce lundi matin sur Cnews.

Après que 23 licences supplémentaires ont été accordées samedi par les Britanniques aux pêcheurs français, la France a désormais obtenu «93% des licences» demandées, a déclaré Clément Beaune ce lundi matin sur Cnews. «Il nous en reste quelques dizaines à obtenir, de l’ordre de 60», a ajouté le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

Bien que les 23 licences attribuées samedi soient bien inférieures aux 104 réclamées par Paris, Clément Beaune s’est félicité de l’avancée des négociations. «Début novembre, on avait un peu plus de 60% des licences auxquelles nous avions droit», a-t-il souligné, expliquant que «plus de 80 licences» avaient été accordées «ces derniers jours». La France a jusqu’ici obtenu 1027 licences, à coups d’ultimatums et de menaces. Ces licences de pêche post-Brexit dans les eaux britanniques sont au centre d’un bras de fer entre les autorités françaises et britanniques depuis plusieurs mois, les deux pays s’affrontant sur les justificatifs que doivent fournir les pêcheurs français pour y avoir droit.

Une nouvelle réunion d’ici mercredi

Clément Beaune a assuré que la France poursuivrait son travail de pression pour obtenir les licences restantes. «Nous regardons chaque dossier qui reste. Nous ne laisserons tomber aucun de ces pêcheurs», a déclaré le secrétaire d’État, expliquant que la négociation pourra passer par «le dialogue» ou «le contentieux juridique». Une nouvelle réunion avec les pêcheurs français est prévue «d’ici mercredi», «pour définir (…) la dernière étape de cette stratégie de pression, de dialogue».

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Samedi, les pêcheurs des Hauts-de-France avaient exprimé leur déception face au nombre de licences non encore approuvées, s’estimant «délaissés par la Commission (européenne)». Le comité des pêches maritimes de la région avait même annoncé des actions prochaines contre les importations britanniques. Le comité national des pêcheurs avait aussi fait état de la «déception» et de la «colère» de ses membres, expliquant «réfléchir aux modalités d’actions».



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