Le Seigneur des anneaux : quelle différences avec le livre pour La Communauté de l’anneau ? – Actus Ciné


Découvrez les principales différences entre les événements du film “La Communauté de l’Anneau” et les romans “Le Seigneur des Anneaux” de J.R.R. Tolkien. Une sélection non exhaustive, limitée à 12 faits saillants.

New Line Cinema

Tout ce qui suit est évidemment SPOILER pour le film La Communauté de l’Anneau de Peter Jackson ou sa version littéraire par J.R.R. Tolkien.

L’épée de Grand-pas

Lorsqu’Aragorn dégaine son épée au Poney fringuant, il s’agit dans le film d’une épée orginaire. Or, dans le roman, le Rôdeur est censé porter les fragments de l’épée Narsil, qui appartenait au roi Elendil. Il s’agit de son héritage et d’un symbole de sa destinée. Dans le film, les fragments ne lui seront révélés et reforgés que dans Le Retour du roi, à Rivendell, sous l’impulsion d’Elrond. Par ailleurs, le pinailleur notera que dans les romans, Aragorn n’utilise jamais d’arc et uniquement son épée, là où le film lui en mettra un entre les mains dans les scènes de la Moria.

L’absence de Tom Bombadil

Tom Bombadil a toujours été coupé des adaptations cinéma du Seigneur des anneaux. Le “maître du bois, de l’eau et de la colline” comme le décrit sa femme dans le roman, est remplacé dans le film par Sylvebarbe (qui a droit à plusieurs répliques attribuées à Bombadil dans le livre) et Aragorn, qui donne aux hobbits les épées elfes lorsqu’ils sont de passage à Brie. Personnage mystérieux autant que fascinant par sa puissance apparente, Bombadil attendra sans doute longtemps pour avoir droit à sa propre apparition en live sur grand écran.

Les Nazgûl au Mont Venteux

Au cinéma, les hobbits se font surprendre en plein campement par des Nazgûl. Un combat s’engage, au cours duquel Frodon est blessé et Aragorn intervient et se bat, armé de son épée et d’une torche pour repousser les Cavaliers noirs. Dans le roman, lorsque le combat s’engage, Merry comme Pippin se jettent à terre, effrayés par les créatures et l’arrivée d’Aragorn avec sa torche (sans combat) suffit à faire fuir les Nazgûl, qui sont incorporels et ne sauraient combattre à l’épée comme montré dans la version de Jackson. Une théorie populaire veut aussi que le départ des créatures soit causé par le fait qu’elles réalisent ne pouvoir tuer le porteur de l’anneau, décoréllant leur fuite de l’arrivée d’Aragorn.

New Line
Lurtz, un Uruk-hai imaginaire

L’absence de Radagast le Brun

Lire aussi article :  Plus de 1 000 France Services sur le territoire national

Magicien ermite, Radagast est celui qui, dans le livre, vient trouver son ami Gandalf pour lui annoncer que les Nazgûl approchent et que Saroumane souhaite le voir à Isengard. Le personnage n’existe par dans les films de Peter Jackson et c’est Gandalf qui, de lui-même, choisit de consulter Saroumane à propos de l’Anneau unique et de Frodon. Par ailleurs, l’absence de Radagast se fait aussi sentir lorsqu’on devrait le voir sous forme animale venir à la rescousse de Gandalf, prisonnier au sommet de la tour d’Orthanc. Le film remplace cet événement par le fait que le vieux magicien envoie un message via un papillon de nuit pour que les aigles de Gwaihir lui viennent en aide. Les moth sont une création des films de Jackson. D’aucuns imaginent que celui que Gandalf tient dans sa main est Radagast sous forme animale. On verra cependant le personnage sous sa forme humaine dans les films Le Hobbit.

Lurtz n’existe pas

Lurtz, l’Uruk-hai mis en valeur dans La Communauté de l’anneau, n’existe pas dans le roman de Tolkien. Par là-même, toutes les scènes dans lesquels il tient un rôle proéminent (y compris la rencontre avec Boromir) ne sont que pures inventions des scénaristes. Le focus sur un Uruk-hai particulièrement retord est cependant une bonne façon de montrer à un public novice la façon dont se comportent ces redoutables créatures et propose un enjeu dramatique facilement accessible.

Tout ce qu’il faut savoir sur la série Le Seigneur des Anneaux

Une Arwen lanceuse de sorts

Cette scène a beaucoup divisé les fans. Elle prend part alors que les héros doivent franchir le gué de Bruinen alors qu’ils sont poursuivis par des Nazgûl. L’elfe Arwen (Liv Tyler) est à cheval, traverse le gué, puis se retourne vers les créatures et lance un sort qui déclenche une puissante cascade d’eau, chassant les Nazgûl. Il n’en est rien dans le livre, déjà parce qu’Arwen se trouve à Rivendell et aussi parce que c’est Frodon qui fait face aux monstres en brandissant son épée et Elrond qui déclenche la crue. Dans les livres, c’est Glorfindel (un elfe Ñoldor) qui accompagne les hobbits et Aragorn lors du passage du gué.

Lire aussi article :  Piero della Francesca sous un nouveau jour

Boromir

Dans le roman, Boromir se trouve au Conseil d’Elrond car son frère Faramir a rêvé que “l’épée qui fut brisée” devait être retrouvée. Cette scène est absente du film, ne justifiant pas la présence du fils de l’Intendant du Gondor à Imladris (Fondcombe). La version longue du film ajoute toutefois le rêve de Boromir, qu’il mentionne au Conseil d’Elrond, justifiant sa présence par une fin du monde approchant et pas par une épée à retrouver.

Plus loin dans le film, Boromir ramasse l’anneau, que Frodon fait tomber dans la neige. Le spectateur comprend alors que l’humain est très tenté par le pouvoir de cet objet magique. Pourtant, cette scène n’existe pas chez Tolkien, et l’anneau, fermement accroché autour du cou de Frodon, ne glisse pas au sol et Boromir ne touche jamais l’Unique.

New Line Cinema
Le Conseil d’Elrond

Les hobbits au Conseil d’Elrond

Le film supprime la présence de Bilbon au Conseil d’Elrond, et n’inclut pas Sam, Merry et Pippin dès le début, les montrant en train d’écouter discrètement ou s’imposant à la réunion. Chez Tolkien, Bilbon et Sam sont présents dès le début du Conseil, qui est beaucoup plus long que dans le film puisqu’il sert de “scène d’exposition” avec Gandalf racontant beaucoup de faits passés pour expliquer le contexte de l’aventure. Merry et Pippin n’y assistent pas car ils ne sont alors pas encore considérés comme membres de la Communauté.

La route de la Moria

Dans Le Seigneur des anneaux, les films comme le livre, la Communauté hésite à choisir la route de la Moria ou à franchir le sommet Caradhras. Dans le film, une avalanche déclenchée par Saroumane convainc Gandalf de se rallier à l’avis de Aragorn et de poursuivre vers la Moria. Dans le roman cependant, l’avalanche semble d’origine naturelle et c’est plutôt une attaque de Warg qui pousse la petite troupe à finalement opter pour la Moria.

Lire aussi article :  À Ivry, une œuvre en hommage aux victimes du 17 octobre 1961 dégradée

Qui est le meilleur en énigme ?

Face à l’entrée de la Moria, qui nécessite un mot de passe pour s’ouvrir, Frodon demande à Gandalf quel est le mot elfique pour “ami”, ce à quoi Gandalf répond : “mellon” et la porte s’ouvre. Le roman opte plutôt pour laisser à Gandalf le soin de trouver la solution de l’énigme. Chacun choisira s’il préfère que Gandalf ou que Frodon soit mis en avant dans cette partie de l’aventure.

La chute de Gimli

Lors de son exploration de la Moria, la Communauté doit franchir un petit gouffre pendant qu’elle est harcelée par des archers. Chaque membre saute par-dessus à tour de rôle, plus ou moins aidé, et Gimli glisse et manque de tomber. Il est rattrapé par Legolas qui le retient par la barbe. Cette séquence n’existe tout simplement pas dans les livres.

L’attaque des Uruk-hai

Le sacrifice de Boromir pour permettre à la Communauté de gagner du terrain en affrontant les Uruk-hai est bien présente dans les livres, mais racontée à postériori lorsqu’Aragorn découvre son corps. Le son de son cor a retenti pour la dernière fois, et il conjure à Aragorn de sauver Minas Tirith. Pour des besoins narratifs, la mort de Boromir est filmée, y compris ce moment cruel au cours duquel Lurtz va lui porter le coup de grâce à bout portant. La lutte entre Boromir et les créatures est brutal et reste dans les mémoires, cependant, factuellement, il s’éloigne du récit de Tolkien, qui place l’annonce de sa mort au début des Deux Tours.

 

Sources : Unsung Heroes of the Lord of the Rings: From the Page to the Screen de Lynnette R. Porter, theonering.com.



Source link