le beau-père de Kenzo, accusé d’avoir battu à mort le petit garçon de deux ans, rejugé lundi


Accusé d’avoir tué son beau-fils en février 2017, Teddy Maton sera jugé en appel lundi 15 novembre. Il avait été condamné à la prison à perpétuité en octobre 2020.

À partir du lundi 15 novembre, la cour d’Assises des Pyrénées-Orientales devra, durant 5 jours, rejuger le beau-père du petit Kenzo, Teddy Maton, rapporte Midi Libre . Âgé de 2 ans, il avait été battu à mort dans une chambre d’hôtel à Lunel, dans l’Hérault, le 14 février 2017. Le beau-père avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en octobre 2020 pour «meurtre» d’un mineur, «torture ou acte de barbarie sur un mineur par une personne ayant autorité sur lui», «récidive de violences habituelles» et «déchaînement de violence».

La mère du petit garçon, Angelina Seine, avait, elle, été condamnée à 30 ans de prison, indique le quotidien régional. Elle était accusée de «complicité de torture ou acte de barbarie sur un mineur par un ascendant», «non-dénonciation de mauvais traitements», «privations», «agressions ou atteintes sexuelles», «non-dénonciation de crime», «non-assistance à personne en danger» et «violences habituelles sur un mineur». La jeune femme de 23 ans n’avait pas fait appel.

Des blessures similaires aux grands accidentés

Lors de l’audience d’octobre 2020, le médecin légiste Laurent Boismenu, qui avait examiné le petit garçon, avait souligné l’horreur qu’avait subie Kenzo : une centaine d’ecchymoses, le foie éclaté, des brûlures, morsures… Le petit avait subi des dommages similaires aux accidentés de la route, selon la comparaison du médecin, rapporte Midi Libre . D’après l’autopsie, il serait décédé d’un «gravissime traumatisme abdominal» qui a provoqué l’éclatement du foie. L’enfant n’avait alors plus que quelques minutes à vivre.

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Quelques mois avant son décès, Kenzo avait fait l’objet de nombreuses violences. Il avait notamment été abandonné nu sur un terrain vague, où son beau-père avait simulé une volonté de l’écraser avec sa voiture, faisait rugir le moteur de son véhicule. Pendant ce temps, sa mère filmait.

En janvier 2017, un mois avant le drame, Kenzo avait été amené par sa mère aux urgences, après avoir été brûlé au troisième degré au pouce gauche avec un briquet. Citant les enquêteurs, l’AFP ajoute que l’enfant avait également été victime de tentatives de noyade : la mère du petit garçon avait notamment accusé son ex-compagnon d’avoir tenté de noyer son fils dans les toilettes et le lavabo en criant «crève petit bâtard».

Lors du procès en octobre 2020, le couple n’avait cessé de s’accuser mutuellement d’être à l’origine des violences. Teddy Maton, décrit par l’enquête de personnalité comme «alcoolique et violent», a toujours nié les faits dont il est accusé. La jeune femme a assuré avoir été elle-même victime de violences de la part de son ancien compagnon.


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