l’Assemblée vote 32 millions d’euros de crédits en 2022


L’Assemblée nationale a voté vendredi soir 32 millions d’euros de crédits pour les transports marseillais en 2022, une mesure s’inscrivant dans le plan annoncé par le président Emmanuel Macron pour redresser la deuxième ville de France, mais jugée «électoraliste» par l’opposition.

L’amendement adopté précise que le volet transports de ce plan mobilisera un total d’un «milliard d’euros» pour les «projets d’infrastructures de transports collectifs du quotidien prioritaires pour la métropole Aix-Marseille-Provence», dont 256 millions de subvention de l’État. Dans le budget 2022, cela se traduit par une tranche de 32 millions d’euros de crédits de paiement, gérés par l’agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

Le député LREM des Bouches-du-Rhône Saïd Ahamada n’a pas manqué de saluer «un engagement et une promesse tenus» pour aider Marseille qui «souffre d’inégalités territoriales». Cela vise à «désenclaver les quartiers Nord», selon sa collègue Zivka Park. Dans l’opposition, le LR Julien Aubert s’est dit «d’accord sur l’urgence. Je regrette simplement que l’urgence n’ait pas été suffisamment urgente en début du quinquennat» et que l’échéance de «l’élection (présidentielle) permette d’accélérer le pas».

«Désagrégation du service public»

Plusieurs députés ont ironiquement réclamé un déplacement présidentiel dans leur circonscription afin d’obtenir ce type de soutiens: la socialiste Christine Pires Beaune pour Clermont-Ferrand ou Benoît Simian (Libertés et Territoires) pour Bordeaux. «Ça m’embête un peu d’avoir l’impression d’avoir un président candidat qui commence à faire campagne», a abondé l’insoumis Éric Coquerel. Il a au passage critiqué «une désagrégation du service public» avec le transfert de l’exploitation de la ligne TER Marseille-Toulon-Nice au groupe privé Transdev, au détriment de la SNCF. Les députés examinaient la mission budgétaire dédiée à «l’écologie, au développement et aux mobilités durables».



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