Art contemporain, photographie, street art… Notre tour de France des galeries


DANS LE NORD-EST

Roubaix : le Fil Rouge fait honneur à la céramique

Créée en 2010 par une dizaine d’amateurs d’origines variées (aujourd’hui quinze), l’association du Fil Rouge a à cœur de mettre en valeur le dynamisme de la céramique contemporaine. Ce, grâce à quatre à cinq expositions par an, qui alternent pointures confirmées et jeunes céramistes, toujours inédits. Pour les trouver, il faut se faufiler au premier étage et au sous-sol de la galerie QSP (Quantité Suffisante Pour), qui leur dédie un quart de leur espace total. À visiter avant ou après être passé à La Piscine !

Vue de la galerie Le Fil Rouge à Roubaix (exposition de Dik Sheepers)

Vue de la galerie Le Fil Rouge à Roubaix (exposition de Dik Sheepers)

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Galerie Le Fil Rouge

À Lille, Provost Hacker alterne entre street art et jeunes plasticiens

Ils ont deux géants du street art, JonOne et Speedy Graphito, mais n’en font pas pour autant une spécialité. Bien au contraire : depuis 2010, François Hacker et Emmanuel Provost exposent sur deux niveaux, au cœur du Vieux-Lille, la jeune scène française. Plutôt figurative, et multi-supports – avec, en vrac : le peintre Gaël Davrinche, la dessinatrice Éléonore Deshayes, le photographe Micky Clément, le céramiste Davide Monaldi. À surveiller pour ses jolies surprises !

Vue de la galerie Provost-Hacker à Lille

Vue de la galerie Provost-Hacker à Lille

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© Galerie Provost Hacker

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Galerie Provost-Hacker

Nancy : la galerie Hervé Bize réserve bien des surprises

Originaire de Nancy, Hervé Bize a tenu à y ouvrir sa galerie en 1989, alors qu’il n’avait que 22 ans. Mais pas n’importe où : dans un bâtiment patrimonial d’exception, sur cour, autrefois occupé durant un siècle et demi par des luthiers et marqué par la présence de vitraux et de fresques Art nouveau. Une merveille, avec laquelle les accrochages jouent et dialoguent, à deux pas de la place Stanislas et du musée des Beaux-Arts. Côté artistes, des pointures : André Cadere, Alain Jacquet, François Morellet. Quelques jeunes pousses aussi, comme Alexandra Sand, artiste roumaine née en 1992.

Vue de la galerie Hervé Bize à Nancy (exposition d’Étienne Bossut en 2020)

Vue de la galerie Hervé Bize à Nancy (exposition d’Étienne Bossut en 2020)

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DANS LE NORD-OUEST

Rennes : la galerie Oniris fête ses 35 ans

Créée par Yvonne Paumelle en 1986, la galerie a changé de direction en 2012 – mais l’affaire reste familiale puisque c’est son fils Florent qui a repris les rênes de ce lieu dédié à l’abstraction. Géométrique tout d’abord, car c’est avec François Morellet que la fondatrice a ouvert la galerie, le même qui lui a rapidement fait confiance et a invité quelques copains à se joindre à lui (dont l’immense Vera Molnár). Abstraction liée au support ensuite, avec des artistes comme Claude Viallat, Jean-Pierre Pincemin. Ses deux espaces, l’un sur rue, l’autre sur cour, accueillent pointures (Geneviève Asse) et méconnus (Carole Rivalin), et permettent pas moins de 11 expositions par an ! Un coup de cœur, en plein centre historique.

Vue de la Galerie Oniris à Rennes avec les œuvres d’Alain Clément et Claude Viallat

Vue de la Galerie Oniris à Rennes avec les œuvres d’Alain Clément et Claude Viallat

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© Galerie Oniris, Rennes

Douarnenez : La Chambre claire illumine une maison de ville

Elle a été infirmière et prof de philo, lui vient de l’aviation civile ; tous deux aimaient la photo passionnément, jusqu’à tout laisser tomber pour reprendre une galerie de centre-ville, en juin 2019. Martine Chapin et Alain Eudot organisent quatre expositions de six semaines par an, suivant le rythme des vacances et de l’arrivée des touristes. Sur les deux étages de 20 mètres carrés chacun, entre 25 et 30 photos donnent à voir la pratique de photographes poètes, discrets, comme Sophie Patry, Sara Imloul, Stéphane Mahé. Une très jolie adresse du Finistère.

La galerie La Chambre claire à Douarnenez

La galerie La Chambre claire à Douarnenez

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© Galerie La Chambre Claire

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Galerie La chambre claire

Saint-Grégoire : la galerie Mica tisse des liens

Ébéniste-sculpteur de formation, Michaël Cheneau a ouvert sa galerie à 27 ans presque par hasard – en saisissant l’opportunité qui lui était offerte d’investir deux bâtiments tout en longueur, faits à partir de préfabriqués des années 1970. À Saint-Grégoire, autrement dit à deux pas de Rennes, mais bénéficiant d’un terrain de verdure de 8000 mètres carrés, sa galerie se visite sur rendez-vous – et elle vaut le détour ! Avec un grand sens du territoire, Michaël Cheneau s’emploie à mettre en lien plasticiens contemporains et artisans bretons, pour produire des pièces uniques qui sont présentées exclusivement dans sa galerie. Avec, depuis peu, des pièces antiques triées sur le volet. Canon.

Vue de la galerie Mica à Saint-Grégoire (exposition de Vincent Menu)

Vue de la galerie Mica à Saint-Grégoire (exposition de Vincent Menu)

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DANS LE CENTRE

Nançay : la galerie Capazza invite l’art en pleine campagne

C’est, sans nul doute, l’une des plus belles galeries de France. 2000 mètres carrés d’espace d’exposition dans un magnifique bâtiment du XVIIe siècle tout en longueur : les anciennes écuries du château de Nançay. Entourée de verdure, la galerie accueille également une librairie et un salon de thé, et multiplie les expositions de toutes sortes, faisant dialoguer les arts avec générosité : céramique, photographie, peinture, sculpture… Une ambition exceptionnelle, impulsée dès 1981 par Gérard Capazza, un autodidacte à la volonté de fer malheureusement disparu en avril 2020, qui avait débuté sa carrière avec un endroit modeste dit « grenier de Villâtre », et qui aura toute sa vie défendu avec cœur des artistes comme le photographe Éric Antoine, le verrier Udo Zembok ou la céramiste Corinne Guého.

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Vue extérieure de la galerie Capazza à Nançay (avec les œuvres de Jacky Coville)

Vue extérieure de la galerie Capazza à Nançay (avec les œuvres de Jacky Coville)

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Toucy : la galerie de l’Ancienne Poste défend la terre

Créée en 1997 par des collectionneurs et des artisans de Puisaye, la galerie de l’Ancienne Poste défend dans un cadre vieux du XVIIIe siècle des céramistes venus du monde entier. Seul point commun ? Leur très haute exigence artistique, qui décline tous les possibles des arts du feu et ne cesse d’étonner au fil des expositions. Nos coups de cœur : les sculptures hallucinantes en grès aux couleurs folles de Claire Lindner, les pièces fines et minimalistes, comme des papiers pliés, signées Ann Van Hoey, et les récipients noirs et blancs aux motifs abstraits d’Alistair Danhieux. Une galerie fidèle à ses protégés.

 

Vues de la galerie de L’Ancienne Poste à Toucy

Vues de la galerie de L’Ancienne Poste à Toucy

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Galerie de l’Ancienne Poste

Clermont-Ferrand : Claire Gastaud fait face au FRAC

On ne pourrait être mieux placé ! Installée juste en face du FRAC Auvergne, la galerie ouverte en 1986 et reprise en 1996 par Claire Gastaud revendique un positionnement quasi-institutionnel. Avec des artistes confirmés (Tania Mouraud, Nils-Udo, Georges Rousse) qu’elle expose sur 200 mètres carrés, à travers cinq ou six expositions annuelles (souvent monographiques). Et quelques émergents, comme Léo Dorfner ou Coraline de Chiara. Tous les étés, la galerie prend ses quartiers au château de la Trémolière, au cœur du Cantal, et y organise des expositions.

Vue de la galerie Claire Gastaud à Clermont-Ferrand

Vue de la galerie Claire Gastaud à Clermont-Ferrand

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Courtesy Galerie Claire Goustaud • © Georges Rousse Adagp

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Galerie Claire Gastaud

DANS LE SUD-OUEST

À Bordeaux, la Bakery art gallery fait rimer levain et art contemporain

Une boulangerie doublée d’une galerie d’art contemporain : non seulement l’idée est géniale, mais sa réalisation nous en met plein la vue. À l’origine, il y a un couple, Sylvie et Christian Pallatier, et leur association Connaissance de l’art contemporain, qui organise des conférences depuis 1991. Puis, d’un coup, il y a un désir, celui de Sylvie, qui veut tout plaquer pour devenir boulangère. Christian la suit, ils déménagent à Bordeaux… Là, ils trouvent un ancien palais classé aux Monuments historiques, le transforment et inaugurent la Bakery art gallery en 2019. L’espace est immense : 200 mètres carrés de galerie, la même chose côté boulangerie, un grand « laboratoire » de cuisine ouvert à la vue au sous-sol, une terrasse de 100 mètres carrés qui accueillera prochainement un ciné-club, une salle de conférence, une autre de dégustation… Côté prog’, la galerie édite des multiples, active les pièces de jeunes artistes, et se charge de la diffusion de la collection du Cneai. Impressionnant !

Vue de la Bakery art Gallery à Bordeaux

Vue de la Bakery art Gallery à Bordeaux

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Biarritz : A Mano Studio fait la part belle à l’art domestique

Anne-Laure Lestage a un parcours exemplaire : diplômée de l’École du Louvre, elle a travaillé dans des centres d’arts, des musées, de grandes entreprises dotées de fondations artistiques. Elle a exploré le monde et vu, revu, l’art le plus adoubé qui soit. Et puis, un jour, elle a quitté Paris. À Biarritz, ville balnéaire peu réputée pour son agenda culturel, elle a créé en juin 2019 A Mano Studio. Une galerie qui place le sensible au cœur de son histoire, en proposant aux artistes de collaborer avec des artisans (textiles, céramistes, ébénistes), et de renouer avec l’histoire locale, vernaculaire. Pour prendre le temps de la main, donner à voir des formes d’art moins intimidantes, poétiques, familières, « domestiques » nous dit-elle. Parfaitement dans l’air du temps : on est fan !

Vue de la galerie A Mano Studio à Biarritz (avec les œuvres de Claire Lezier)

Vue de la galerie A Mano Studio à Biarritz (avec les œuvres de Claire Lezier)

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DANS LE SUD-EST

Lyon : la galerie Le Réverbère comme pionnière

C’est l’histoire d’un couple qui se bat depuis 1981 pour la reconnaissance, la diffusion et l’exposition de la photographie. Pionniers en la matière, Catherine Dérioz et Jacques Damez ont ouvert à Lyon ce qui est aujourd’hui devenu la plus ancienne galerie de photographie française. Sur leurs murs ? William Klein, Bernard Plossu, Géraldine Lay, Beatrix von Conta… Avec trois (longues) expos par an et de nombreuses actions hors-les-murs (prêts, commissariats, colloques…), cette galerie historique ne cesse de nous séduire par son sérieux et ses ressources. À voir et revoir.

Vue de la galerie le Réverbère à Lyon (exposition « C’est quoi l’été pour vous »)

Vue de la galerie le Réverbère à Lyon (exposition « C’est quoi l’été pour vous »)

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© Galerie le Réverbère

Lyon : Françoise Besson défend la main

Un tout petit escalier : quel joli logo pour cette galerie de la rue de Crimée, doublée depuis septembre 2020 d’un deuxième espace, à quelques numéros de là, dédié aux éditions, photographies, estampes et céramiques. À l’origine, c’est-à-dire en 2004, Françoise Besson avait installé sa galerie dans son appartement, auquel on accédait après avoir gravi 150 marches (!). En 2009, elle déménage dans cette ancienne ébénisterie réhabilitée par l’architecte Gilles Perraudin ; à l’étage, un appartement permet de recevoir les artistes en résidence durant 3 à 6 mois. Très proche de ses dix-sept plasticiens (Marine Joatton, Christine Crozat, Daniel Clarke…), la galeriste précise attacher de l’importance au travail de la main : « je défends le vivant. » Mais aussi les artistes femmes. Une adresse qui a du cœur.

Vue de la galerie Françoise Besson à Lyon

Vue de la galerie Françoise Besson à Lyon

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© Galerie Françoise Besson

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Galerie Françoise Besson

Lyon : la galerie Tatiss fait ses premiers pas

C’est un projet né du premier confinement, niché au fond d’une cour de la rue Auguste Comte. Artistes toutes les deux, Sinem Sahin, 28 ans, et Béatrice Bréchignac, 58 ans, se sont rencontrées en travaillant à un projet de sculpture ; ensemble, elles ont pensé à transformer une partie de l’atelier sur cour de Béatrice en galerie d’art. Le fils Bréchignac, architecte, a repensé l’espace, dont le très beau parquet renforce l’accueil chaleureux. Après un premier vernissage en septembre 2020, le second confinement leur a permis de monter leur boutique en ligne (décidément, quel dynamisme !). Très jeune, le lieu ne défend pas encore d’artiste mais est déjà bourré d’idées : participation à la première édition d’« Osons les galeries », conférences de jeunes doctorants, et peut-être bientôt résidences d’artistes, production d’œuvres. À surveiller de près.

Vue de la galerie Tatiss à Lyon

Vue de la galerie Tatiss à Lyon

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Photo © Paul Bréchignac, 2020

Lyon : sur la presqu’île, Céline Moine joue de dialogues

Tout a débuté en 2010, avec une farouche envie de liberté : Céline Moine est alors une galeriste sans murs, qui se déplace de ville en ville et organise des expositions à Lyon, Paris, Miami, New York, Londres, dans toutes sortes de lieux. En 2013, elle rencontre celui qui deviendra son mari, expert en dessins et estampes chez Christie’s à Londres ; Laurent Giros et elle décident d’ouvrir leur propre galerie en 2017, au premier étage du 11 rue Chavanne – d’où le nom « Le 1111 » ! L’espace n’est pas bien grand (40 mètres carrés) mais se veut accueillant, et propose aux artistes contemporains d’interagir avec la collection d’œuvres sur papier de la galerie (un fonds précieux qui va du XVe au XXIe siècle), à travers des cartes blanches ou des expositions à thème : on a pu voir Lionel Sabatté et des gravures de Rembrandt, Anya Belyat-Giunta et Picasso… Un bel endroit, où les époques conversent avec générosité.

Vue de la galerie Le 1111 à Lyon (exposition « Abstraits & Américains »

Vue de la galerie Le 1111 à Lyon (exposition « Abstraits & Américains »

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LE 1111. Galerie Céline Moine & Laurent Giros

Lyon : rue des Fantasques, le Bleu du ciel resplendit

Pas tout à fait une galerie ni (encore) un centre d’art, le Bleu du ciel est une association subventionnée qui promeut depuis vingt ans la photographie documentaire. On n’y achète pas d’œuvre, mais l’entrée est gratuite et on peut y être mis en contact avec l’artiste ou la galerie le défendant. Sur quatre salles aux plafonds très hauts et 210 mètres carrés, l’association organise cinq expositions par an, dont quatre monographiques et une collective. Avec, parfois, des commissaires invités, comme l’historien de la photographie Michel Poivert. Autrement, c’est Gilles Verneret, photographe également, qui se charge de la direction artistique du lieu, dont il est fondateur.

Vue de la galerie Le Bleu du ciel à Lyon

Vue de la galerie Le Bleu du ciel à Lyon

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© Galerie le Bleu du Ciel

Sauve : la galerie Vachet-Delmas sublime le dessin

Après avoir ouvert une première galerie à Lyon en 2008, Caroline Vachet-Delmas s’est rapidement associée à son mari Arnaud pour défendre le dessin contemporain. Plutôt des artistes émergents (Yoann Estevenin, Sarah Navasse, Geoffrey Badel), dont elle apprécie de porter les projets de début de carrière. Installée depuis 2015 à Sauve, un petit village médiéval, la galerie a investi le rez-de-chaussée d’un ancien évêché, dont l’atmosphère intime avec parquet et plafonds en ogive séduit les visiteurs de passage. Une escapade qui vaut autant pour son décor que pour ses découvertes crayonnées !

Vue de la galerie Vachet-Delmas à Sauve (exposition de Makiko Furuichi)

Vue de la galerie Vachet-Delmas à Sauve (exposition de Makiko Furuichi)

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© Galerie Vachet Delmas / Makiko Furuichi

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Galerie Vachet-Delmas

Marseille : dans le quartier de la Plaine, Art cade* s’active

La petite étoile se complète par « *Galerie des grands bains douches ». Créée en 1992 par un couple d’artistes, Anne-Marie Pécheur et Jean-Baptiste Audat, cette association historique du quartier de la Plaine ajoute à ses 5 à 6 expositions annuelles de nombreuses rencontres : projections, lectures, concerts, défilés de mode, banquets… Ses 200 mètres carrés inondés de lumière s’organisent en triangle autour d’un patio, doté d’un jardin et d’une terrasse, qu’on aperçoit à travers de grandes verrières. Et sur les murs ? De jeunes artistes, de grandes figures de la scène marseillaise, une expo monographique en septembre au moment de la foire Art-O-Rama et des accrochages collectifs avec commissaires invités. Indispensable !

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Vue de la galerie Art cade*, galerie des grands bains de douches de la Plaine à Marseille

Vue de la galerie Art cade*, galerie des grands bains de douches de la Plaine à Marseille

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Art cade*Galerie des grands bains douches de la Plaine

Marseille : boulevard Perrier, ArtCan Gallery fait son nid

Créée en 2016, la ArtCan Gallery (également présente rue de Turenne à Paris) vient tout juste d’emménager dans sa nouvelle adresse des beaux quartiers de Marseille. En retrait de la rue, la galerie convie ses visiteurs à traverser un jardin paysager – pour mieux se couper de l’agitation de la ville – avant d’arriver dans ses espaces, dont 100 mètres carrés sont destinés à la mise en avant de street artistes (Toxic, L’Atlas, Zest) et de quelques peintres contemporains (Mikaël Doucet, Nina Minnebo). Avec une exposition toutes les six semaines et des événements hors les murs l’été (comme la production de grandes fresques sur les murs de Marseille), la galerie nous promet, après son implantation parisienne, un développement prochain qui voit grand. Affaire à suivre…

Vue de ArtCan Gallery à Marseille

Vue de ArtCan Gallery à Marseille

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ArtCan Gallery Marseille

À Marseille, la galerie Béa-Ba aime la peinture

Après avoir travaillé à la mairie de Marseille, Béatrice Le Tirilly, collectionneuse, a décidé d’employer sa retraite à la défense des artistes. Elle sollicite pour l’accompagner dans cette tâche son amie Barbara Satre, historienne de l’art contemporain, avec qui elle partage le goût du vin et de l’opéra ; en 2014, Béa-Ba est née. 60 mètres carrés, en un seul bloc, ce qui exige une grande unité des expositions, souvent consacrées à des séries. Leur dada ? La peinture, abstraite (Marie-Claude Bugeaud, Ulrich Wellmann) ou figurative (Arthur Aillaud, Anthony Vérot). Avec un bel agenda de 8 à 10 expos par an et une vocation de tremplin pour les artistes, une galerie qui mérite d’y venir et revenir.

Vue de la galerie Béa-Ba à Marseille (exposition « Printemps de l’art contemporain »)

Vue de la galerie Béa-Ba à Marseille (exposition « Printemps de l’art contemporain »)

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Nice : dans le quartier Libération, Eva Vautier fait rêver

Avant de devenir galeriste, Eva Vautier a été une œuvre d’art. En 1965, alors qu’elle était âgée de trois mois, son trublion de père, l’artiste Ben, l’a « signée » pour en faire une « sculpture vivante ». Quarante-huit ans plus tard, elle ouvrait sa galerie dans un espace sur rue d’environ 200 mètres carrés, et s’imposait à son tour dans le paysage de l’art niçois. Plasticiens confirmés (Ben Patterson, Gregory Forstner, Nicolas Daubanes, Natacha Lesueur), émergents (Alice Guittard, Pauline Brun), et une attention pour les artistes femmes témoignent de la vitalité de cette grande galerie, qui dispose également d’un espace dédié aux éditions.

Vue de la galerie Eva Vautier à Nice (exposition « Mechanical Stress, Florian Pugnaire »

Vue de la galerie Eva Vautier à Nice (exposition « Mechanical Stress, Florian Pugnaire »

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Photo © François Fernandez

Nice : dans le quartier des Antiquaires, Le Container nous transporte

Ici, tout commence par un duo d’amis. Clément Dorance et Déborah Bosseaux ont tous deux travaillé dans différents secteurs du monde de l’art, puis ont été collègues dans une même galerie… Avant de se lancer et de devenir associés en 2016. Au départ, et c’est ce qui leur a donné leur nom, ils organisent des expositions dans des containers qu’ils transportent de ville en ville. En 2019, ils se décident à poser leur valise à deux pas du port de Nice, dans un espace de 50 mètres carrés consacré au street art (M. Chat, C215, Ludo) et à l’art actuel (Leberloa, Grégory Watin). Une des six adresses du réseau « On Art Nice ».

Vue de la galerie Le Containier à Nice

Vue de la galerie Le Containier à Nice

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Galerie Le Container

Nice : rue Assalit, Espace À VENDRE… et à visiter !

C’est la plus grande galerie de Nice. Après avoir déménagé trois fois, il semblerait que l’Espace À VENDRE fondé par Bertrand Baraudou en 2014 ait trouvé son nid parfait. Les 250 mètres carrés d’espace d’exposition – auxquels s’ajoutent 100 mètres carrés de patio végétalisé ! – se divisent en un espace sur rue, un showroom et un ancien transformateur électrique réhabilité, surnommé le « Château ». Parfait pour multiplier les expositions, d’artistes confirmés (Philippe Ramette) mais surtout émergents, dont certains originaires de la région niçoise (Stéphane Steiner, Emmanuel Régent).

Vue de la galerie Espace À VENDRE à Nice (exposition « Château Arnaud & guests »)

Vue de la galerie Espace À VENDRE à Nice (exposition « Château Arnaud & guests »)

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© Galerie Espace À VENDRE

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Galerie Espace À VENDRE

À Saint-Paul-de-Vence, la papesse Catherine Issert

Du si joli village qui accueillait jusqu’à il n’y a pas si longtemps peintres et poètes, l’ère touristique n’a gardé que le fantasme ; heureusement, à l’écart des boutiques de babioles, Catherine Issert a su tenir bon. Ouvert en 1975, son espace, installé dans sa maison, n’a exposé que des grands noms (Claude Viallat, François Morellet, Gérard Traquandi, Felice Varini) ; attentive aussi à la jeune création, Catherine Issert n’a finalement jamais quitté son Saint-Paul, malgré les tentations, et demeure, avec la fondation Maeght, l’une des merveilles à y découvrir.

Vue extérieure de la galerie Catherine Issert à Saint-Paul-de-Vence avec « La sphère de ciel » de Vladimir Skoda

Vue extérieure de la galerie Catherine Issert à Saint-Paul-de-Vence avec « La sphère de ciel » de Vladimir Skoda, 2005

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Tôles perforées en acier • 180 cm • Courtesy galerie Catherine Issert • © François Fernandez

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Galerie Catherine Issert

Arles : Anne Clergue prend de l’ampleur

C’est Leo Castelli lui-même qui lui avait recommandé de ne pas se presser d’ouvrir sa propre galerie. Après avoir travaillé avec lui à New York, et puis un peu partout, Anne Clergue (fille du photographe) a donc sagement attendu d’avoir 50 ans tout pile pour s’installer à Arles en 2014. Avec, d’abord, exclusivement de la photo. Puis, dès 2019 et son déménagement dans un nouvel espace grand de 50 mètres carrés, quelques artistes contemporains, comme Jules Milhau, un jeune peintre de vingt ans, qui vient côtoyer dans la programmation Jacques Léonard, Joséphine Douet, Sachiko Morita. À découvrir d’avril à janvier.

Vue de la galerie Anne Clergue à Arles

Vue de la galerie Anne Clergue à Arles

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Galerie Anne Clergue



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