5 expos qui vous feront partir à l’ouest


Que voir sur les bords de la Garonne ? Des dessins de Goya à l’histoire des migrations du monde vivant, en passant par les trésors pharaoniques de l’Égypte ancienne, voici cinq sorties dans les musées et les centres d’art à apprécier sans modération.

Ces événements se tiennent dès aujourd’hui et pour plusieurs semaines, voire encore des mois… Vous en voulez encore ? Beaux Arts a pensé à vous : n’hésitez pas à franchir la porte des bonnes galeries que nous avons déjà repérées pour vous.

1. Le nouveau printemps des jeunes artistes au Frac

Vue de l’exposition « Primavera primavera » au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, 2025

Vue de l’exposition « Primavera primavera » au FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA, 2025

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© Jean Christophe Garcia

Alors que l’hiver est là, eux attendent le printemps de pied ferme. Y aura-t-il bientôt un renouveau ? Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Nouvelle-Aquitaine donne la parole à une trentaine d’artistes, duos et collectifs, portant les interrogations, les doutes et les luttes de la jeune génération d’aujourd’hui. Crise climatique, manières d’habiter et de consommer, « globalisation » et « archipélisation » de la société, bouleversements technologiques, hyperconnexions… : aucun sujet n’est évité dans ce parcours pensé en rhizome, où tout est lié selon la philosophie de Gilles Deleuze et de Félix Guattari. Des signatures remarquées de l’art contemporain, tels Julien Creuzet – lequel représentait la France à la dernière Biennale de Venise –, ou encore le vidéaste Tarek Lakhrissi, embrassent les questions politiques, écologiques, sociologiques ou culturelles avec panache. Ajoutons que pour visiter le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, la contribution est libre (minimum 2 euros), gratuite le 1er dimanche du mois et pour les moins de 18 ans : que demande le peuple ?

2. Des dessins de Goya au musée des Beaux-Arts

Francisco de Goya, Taureaux de Bordeaux (n° 1) – Le renommé américain Mariano Ceballos

Francisco de Goya, Taureaux de Bordeaux (n° 1) – Le renommé américain Mariano Ceballos, XIXe siècle

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Lithographie sur papier • Coll. musée des Beaux-Arts de Bordeaux • © Photo F. Deval, mairie de Bordeaux

Saviez-vous que Francisco de Goya (1746–1828) a passé les quatre dernières années de sa vie à Bordeaux ? À l’été 1824, l’Espagnol s’installe à Bordeaux où il rejoint toute une colonie d’hommes politiques, de magistrats, d’artistes et d’écrivains condamnés eux aussi à l’exil politique au lendemain de la restauration de la monarchie autocratique de Ferdinand VII. En hommage au maître espagnol, pour le bicentenaire de son arrivée dans la ville, le musée des Beaux-Arts bordelais a réuni 20 œuvres de son Cabinet d’arts graphiques, dont 15 estampes. L’accrochage est aussi enrichi de cinq estampes de l’album Hommage à Goya d’Odilon Redon, grand admirateur, et d’un portrait peint par André Brouillet en 1894 d’après l’original réalisé en 1826 par Vicente López et conservé à Madrid au musée du Prado. C’est là le joli préambule d’une exposition plus ambitieuse, qui sera consacrée à l’artiste en 2028 pour le bicentenaire de sa disparition à 82 ans.

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Hommage à Goya – 200 ans de l’arrivée de l’artiste à Bordeaux

Du 13 décembre 2024 au 13 avril 2025

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3. L’histoire des migrations décortiquée au Muséum et au Jardin botanique

Vue de l’exposition « Migrations du vivant » au Muséum de Bordeaux, 2025

Vue de l’exposition « Migrations du vivant » au Muséum de Bordeaux, 2025

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Migrez sur les bords de la Garonne ! De part et d’autre du fleuve, au Muséum de Bordeaux et à son Jardin botanique, se tient l’exposition « Migrations du vivant » qui intéressera toute la famille. Pourquoi migrer ? Vers où ? À quelle fréquence ? Comment les espèces (animales ou végétales) se déplacent-elles ? À tire-d’aile, on suit les vols mythiques des oiseaux migrateurs, mais également la trajectoire d’autres formes de vie qu’on ignorait voyageuses, à l’instar du zooplancton. Chaque espèce dispose d’étonnantes capacités d’adaptations – comportementales, physiologiques ou anatomiques – pour mener à bien le voyage ; l’humain compris. Se déplacer est essentiel à la survie, et fait partie de l’évolution.

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Migrations du vivant

Du 24 novembre 2024 au 9 novembre 2025

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Jardin botanique de Bordeaux

4. Une Égypte de la plus belle eau aux Bassins des Lumières

Vue de l’exposiiton immersive « L’Égypte des Pharaons. De Khéops a Ramses II »  au Bassin des Lumières de Bordeaux, 2025

Vue de l’exposiiton immersive « L’Égypte des Pharaons. De Khéops a Ramses II » au Bassin des Lumières de Bordeaux, 2025

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Après avoir transporté les visiteurs parisiens de l’Atelier des Lumières l’an passé, la magie de l’Égypte gagne dès le 21 février la cité bordelaise ! Le nouveau programme de mapping video des Bassins des Lumières vous propulse au cœur de la civilisation égyptienne en dévoilant, en images et en musiques, ses mirifiques chefs-d’œuvre sur trois millénaires. Des rives du Nil aux tombeaux recelant des trésors, tout est réuni pour nous faire voyager. L’idyllique séjour au pays des pharaons se poursuit en seconde partie avec le programme « Les orientalistes. Ingres, Delacroix, Gérôme… » qui fait la part belle aux visions exotiques et aux fantasmes des peintres orientalistes. Un mirage entre les vapeurs des bains turcs et les femmes lascives…

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Bassins des Lumières

5. Le vent frais de l’art contemporain au CAPC

Vue de l’exposition « Air de repos (Breathwork) » au CAPC de Bordeaux, 2025

Vue de l’exposition « Air de repos (Breathwork) » au CAPC de Bordeaux, 2025

Vous étouffez ? Rien de grave… Passez donc prendre un bol d’art au CAPC de Bordeaux ! En convoquant une trentaine d’artistes contemporains internationaux qui, décidément, ne manquent pas d’air, l’exposition collective « Air de repos (Breathwork) » offre une bouffée d’oxygène dans une époque quelque peu oppressante. Le centre d’art contemporain de la ville se faisant « aire de repos » jusqu’au début du mois de mai, aucun risque de surcharge rétinienne : le parcours fait la part belle aux installations, aux ready-mades et aux œuvres sonores, laissant les sculptures souffler… Pour prolonger et compléter ce moment suspendu, le centre d’art propose une publication sous la forme de deux disques vinyles et d’un livret avec des textes du commissaire et des artistes de l’exposition.

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Air de repos (Breathwork)

Du 14 novembre 2024 au 5 mai 2025

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Également à voir au CAPC

“Itinéraires fantômes” : jusqu’au 19 janvier 2025

“Cronos” : jusqu’au 25 mai 2025



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